Le Français est un voilier trois-mâts historique, ayant joué un rôle important dans l'exploration des régions polaires au début du XXe siècle. Construit en 1901 à Saint-Malo, il a été utilisé principalement par l'explorateur français Jean-Baptiste Charcot lors de sa première expédition en Antarctique (1903-1905). Cette mission avait pour objectif d'explorer les terres australes et de cartographier des zones encore inconnues à l'époque.

Le Français est un voilier robuste, conçu pour affronter les conditions difficiles des mers glacées. Lors de l'expédition de Charcot, il a permis de découvrir et de cartographier de nouvelles terres, consolidant la réputation de la France dans l'exploration scientifique des régions polaires.

Après son expédition en Antarctique, le bateau a été utilisé à d'autres fins, mais il reste dans l'histoire comme un symbole d'exploration et d'aventure maritime. Aujourd'hui, Le Français a été restauré et navigue encore, souvent utilisé pour des missions de sensibilisation à l'environnement et à l'histoire maritime. C'est un témoin vivant du patrimoine maritime français et des grandes explorations scientifiques.

L’entrée du port d’Ars-en-Ré, sur l’île de Ré, est marquée par la présence d’une écluse qui régule les marées et permet d’abriter les bateaux de pêche et de plaisance. Ce dispositif, typique du patrimoine maritime rétais, illustre l’ingéniosité des habitants pour s’adapter aux conditions naturelles de l’Atlantique. À marée basse, l’écluse révèle ses pierres et son mécanisme ancestral, tandis qu’à marée haute, elle protège les embarcations et facilite la navigation. Située dans l’un des plus beaux villages de France, reconnaissable à son clocher noir et blanc servant d’amer, cette entrée de port combine histoire, traditions ostréicoles et charme pittoresque. Lieu idéal pour une promenade, elle séduit autant les passionnés de patrimoine que les photographes à la recherche de paysages maritimes authentiques.

Le phare de Chauveau, construit en 1831, se dresse à l’extrémité sud de l’île de Ré, au large de Rivedoux-Plage, sur une chaussée submersible accessible à marée basse. Haut de 30 mètres, il servait autrefois à guider les navires franchissant le pertuis d’Antioche et à sécuriser l’accès au port de La Rochelle. Sa position isolée, entre océan et estran, en fait un site à la fois mystérieux et impressionnant, témoin du riche patrimoine maritime de la région. Aujourd’hui automatisé, le phare n’est plus habité mais reste un repère incontournable pour les marins et un sujet privilégié pour les promeneurs, pêcheurs à pied et photographes. Symbole de la vigilance côtière, le phare de Chauveau incarne le lien intime entre l’île de Ré et l’océan Atlantique.